Les mauvais garçons ne fêtent pas la Saint-Valentin !

Nondedju chers lecteurs et lectrices ! Parfois, il n'est pas si facile de s'écarter du droit chemin, même si vous êtes un petit powerpood épicé comme moi. Je vous avais solennellement promis de faire un reportage sur ma nouvelle vie de vilain roi des blogs à quatre pattes et vilain : eh bien, je dois me défouler de toute façon, alors ça ne fait rien.

Douceur

C'est dur pour moi, d'être un mauvais garçon. Aujourd'hui, j'ai atteint un nouveau creux dans ma tentative de mettre le bien derrière moi pour de bon. Pourquoi ? Enfin, la Saint-Valentin, bien sûr. Blègh ! Cette stupide histoire commerciale douce et sucrée. Cela m'a rendu malade il y a trois semaines. Les publicités de Noël n'ont pas encore déraillé ou vous devenez fou avec des publicités qui essaient de vous dire que vous échouerez si vous n'avez pas une histoire d'amour torride à afficher sur vos mondanités. Eh bien, à moi le hula de chien poilu avec ! Pour ce Monsieur non Madame cette année - je passe. C'est du moins ce que je pensais. Exactement jusqu'au moment où j'ai marché un peu groggy vers la boîte aux lettres ce matin...

Deux choses

Je me préparais, vous savez. Des rappels d'impôts ? Allez ! Des publicités pour des aliments pour chiens bon marché ? Je m'en moque. De ces enveloppes dorées et brillantes qui disent "Ouvrez vite, car ce prince nigérian a une fortune pour votre carte - envoyez-moi votre numéro de compte ! Je m'en moque. Je veux dire, va te faire foutre. Tu me crois stupide à quel point ? Le matin, je n'ai besoin que de deux choses : une tasse de café noir bien fort et une belle crotte solide à côté du panneau d'affichage du coin. Va te faire foutre avec ton courrier. Sauf cette petite enveloppe rose qui attendait sur le tapis ce matin ; ce caniche n'avait pas compté là-dessus depuis un moment...

En dehors de la carte

Au début, j'ai pensé : "Je vais passer. On s'en fout. Peut-être qu'il aura disparu quand je reviendrai de ma tournée." Je suis donc sorti. Sur le chemin, au trot. Au coin de la rue. Ralentissez. Et puis il a fait demi-tour. Je ne sais pas non plus. Quelque chose m'a dit que je ferais mieux d'aller voir ce que c'était. Si seulement je ne l'avais pas fait, ma chère ! Si seulement j'avais courageusement choisi un joli pot de merde dans l'air froid du matin ! J'aurais donc été saine d'esprit et j'aurais pu écrire pour vous un blog décent, plein de conseils judicieux sur la lingerie. Maintenant, cela ne fonctionne plus. Parce que maintenant, je suis dans le sens le plus littéral et le plus embarrassant du terme, complètement hors de la carte...

Naviguer sur

Je retourne donc au paillasson. Il était toujours là, bien sûr, dans toute son irritante innocence rose tendre. L'enveloppe sentait même un peu... Doux. Comme un soupçon de parfum ou autre chose ? D'accord, d'accord, d'accord. Il n'y avait rien d'autre à faire que de l'ouvrir. J'ai même oublié de faire du café dans ma confusion. Je me suis précipité dans mon panier et j'ai arraché le front avec des gestes nerveux. Deux choses m'ont immédiatement frappé.

Des larmes dans les yeux

La première chose qui m'est venue à l'esprit a été une valse enivrante. Parfum bon marché. Fourmilière. Les larmes ont sauté dans mes yeux délicats. De toute évidence, il s'agit d'un expéditeur sans goût. Cette pensée s'est retrouvée coincée quelque part à mi-chemin entre mon tronc cérébral lorsque la deuxième découverte est tombée de l'enveloppe brisée.

Rose dur

Avec un bruit sourd presque inaudible, une boulette de tissu rose vif a atterri sur le tapis de mon confortable panier à chien. La dentelle. Avec des ficelles. J'ai failli m'étouffer avec ma langue. Un string! Un tout petit gros cul en dentelle rose dure criante s'est plié lentement, juste sous mon nez. L'odeur du parfum était écrasante. Je peux encore le sentir maintenant que j'y pense à nouveau. Qu'est-ce que j'étais censé en penser maintenant ? J'ai été complètement stupide. J'en suis même abasourdi, oserais-je dire. Je n'ai jamais vécu cela auparavant. C'est exactement à ce moment que j'ai remarqué la note manuscrite collée derrière le bord déchiré de l'enveloppe.

Dégoûtant

Une feuille de papier blanc, et oui : il y avait un baiser imprimé dessus avec du rouge à lèvres rose. Bon sang ! C'était donc l'œuvre de Cupidon ! Enfin. Enfin, Valentine m'avait trouvé - et tout à l'heure, alors que j'avais tellement décidé de ne plus jamais y participer ! C'est tout simplement dégoûtant. Tremblant d'excitation, j'ai lu ce qui était écrit en lettres gracieusement bouclées sur la note...

Relisez cent fois

Je l'ai lu plus de cent fois et je peux vous charmer : il est toujours là. Bon, allez-y avec la chèvre, voilà. "Cher, cher, vilain Sir Sebastian", il a ouvert. Bon sang ! En plein dans le mille. Valentine m'a eu. "Mon petit tigre de lingerie, coquin et désespérément romantique." Vraiment... Je ne savais pas comment j'allais quand je suis arrivé à la phrase suivante. "Je vous observe depuis des mois maintenant. Avec chaque mot qui sort de ta plume, mon cœur bat la chamade." D'accord. Respire, Sebastian, continue de respirer. L'avant-dernière phrase. Continuez à lire maintenant. "Même un roi du blog comme toi ne peut pas exprimer en mots ce que je ressens pour toi..." Sans blague. Vous. Ceci ! Quelqu'un m'a envoyé un morceau de lingerie épicée, avec ces mots ? D'accord, d'accord, d'accord, d'accord. Dernière phrase. Concentre-toi, mauvais garçon - FOCUS !!!

Le X marque le point

La ligne avec laquelle la lettre s'est terminée a été le coup de grâce pour moi. Je pourrais tout aussi bien l'admettre. Je suis vendu. Que dit-elle ? D'accord. Regardez ça. "Bad Boy Bastian, j'ai envie de ton attention - s'il te plaît, laisse-moi être ton Valentin !!! -XXX- Vous savez qui.”

Êtes-vous debout

J'étais là. Moi, le gourou de la lingerie complètement indépendant qui n'a besoin de personne et qui décide de la façon dont il organise sa vie ! En hochant les genoux, j'ai fait tomber la note. Stupide bien sûr, car c'est pour cela que mon regard s'est reporté sur le petit arc devant moi. Qu'est-ce que c'était ? Plus important encore, à qui était-ce ? Une connaissance ? Était-ce peut-être une des dames des voisins du Dutch Designers Outlet? Un fan obsédé de ma communauté toujours plus nombreuse de disciples et de lèche-bottes? Que suis-je censé faire avec ça ? Que dois-je faire ?

Radeloos

Je ne connais plus personne. Je suis désespérée. Je viens de me faire jeter tout mon style de vie romantique à la poubelle, ça me monte à la tête... Comment puis-je donner un sens à tout cela ? Je vais vous dire ce que j'ai fait. D'accord, je suis d'abord sorti en courant pour faire mes besoins, mais à part ça, j'ai passé le reste de la journée devant la fenêtre, désemparé. J'ai pris la bouteille vers deux heures. Je ne peux pas sortir ! Je l'ai ! Je suis GEOBSED !!!!

Assez

Je démissionne. J'ai assez écrit, et j'ai bu plus qu'assez. Je vous ferai savoir dès que possible ce que je vais faire avec ça. D'abord, essayez de rassembler mes pensées. Je vous souhaite une Saint-Valentin moins complexe que celle que j'ai eue, je crois. La romance ! Ew ! Ew ! Ew !